Le nombre de demandeurs d’emploi a diminué de 5,9 % au quatrième trimestre de
2021, pour un total de 3,336 millions de personnes. Il atteint son plus bas
niveau depuis la fin de 2012, selon les chiffres de Pôle emploi.
"Le taux de
chômage a nettement baissé en 2019, à 8,1 % en fin d’année. Du jamais vu depuis
onze ans. Mais cette bonne nouvelle cache un certain nombre de problèmes non
résolus pour l’économie française.
C’est une bonne nouvelle qui tombe à pic pour un gouvernement incapable de
convaincre du bien-fondé de sa réforme des retraites et confronté à une
contraction du PIB au dernier trimestre 2019. Le chômage baisse. Et il baisse
nettement. Vendredi 14 février, l’Insee a annoncé sur l’année 2019 un recul du
taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) de 0,7 point, à
8,8 % de la population active. En France métropolitaine, ce taux de chômage a
reculé de 0,8 point sur un an, à 7,9 %. Ce chiffre est venu confirmer
l’évolution signalée un peu plus tôt par Pôle emploi, qui faisait part d’une
baisse de 3,1 % du nombre de demandeurs d’emploi sur un an."
"Le nombre de
demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a de nouveau diminué, sur
l’ensemble du territoire, pour atteindre 3,553 millions de personnes.
Sur le marché du travail, le millésime 2019 aura été l’un des meilleurs de la
décennie écoulée. Le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité
(catégorie A) a, en effet, reculé de près de 121 000 (soit – 3,3 %) pour
atteindre 3,553 millions sur l’ensemble du territoire (outre-mer compris, sauf
Mayotte), selon les données diffusées, lundi, par le ministère du travail. Une diminution nettement plus forte que celle qui avait été enregistrée en 2018 (–
1,4 %).
En métropole, le recul est un tout petit peu moins marqué, mais demeure
significatif et plus soutenu qu’il y a deux ans (– 107 300 contre – 50 600). La
performance retient d’autant plus l’attention que la croissance de l’économie
devrait être plus faible en 2019 qu’en 2018 (+ 1,3 % contre + 1,7 %).
La tendance à la baisse touche toutes les tranches d’âge, mais ce sont les
inscrits à Pôle emploi âgés entre 25 et 49 ans qui en profitent le plus : – 4 %
pour ceux relevant de la catégorie A dans l’Hexagone. L’amélioration est un peu
moins sensible pour les seniors (– 2,1 % en un an) et pour les jeunes (– 1,4 %).
Une précarité
légèrement moindre
Autre donnée à
relever : les personnes qui recherchent un poste tout en étant déjà en activité
(catégories B et C) voient leurs effectifs se comprimer, ce qui n’était pas le
cas en 2018 et les années précédentes. Une évolution qui peut être interprétée
comme le signe d’une précarité légèrement moindre, dans le monde du travail.
Enfin, le nombre de personnes qui sont inscrites à Pôle emploi depuis au moins
un an (dans les catégories A, B et C) diminue de 2,6 % en un an, sur toute la
France, alors qu’il avait encore augmenté de 5,1 %, en 2018.
La courbe restera-t-elle orientée à la baisse cette année ? Oui, d’après la
dernière note de conjoncture de l’Institut national de la statistique et des
études économiques (Insee), diffusée à la mi-décembre 2019. Le taux de chômage,
qui était de 8,6 % au troisième trimestre sur l’ensemble du territoire
(outre-mer compris, sauf Mayotte), devrait poursuivre sa glissade sur une pente
douce, pour atteindre « 8,2 % au printemps 2020 ».
Une performance modeste rendue possible par la bonne tenue du marché du travail,
même si celui-ci s’avère bien moins dynamique qu’il y a an : les effectifs (tous
secteurs confondus) progresseraient de 88 000 durant le premier semestre 2020,
soit presque deux fois moins que pour la même période de 2019 (+ 170 000, selon
l’Insee). Les entreprises de services (hors intérim) apporteraient, une fois de
plus, « la principale contribution à la croissance de l’emploi (+ 68 000 au
premier semestre 2020), tandis que l’intérim continuerait de se replier
légèrement jusqu’à la mi-2020 et que l’emploi industriel augmenterait un peu »."
Le chômage a
baissé de 3,3 % en 2019 en France
Le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A)
a de nouveau diminué, sur l’ensemble du territoire, pour atteindre 3,553
millions
de personnes.
"Après la
publication par l’Insee la semaine passée du taux du chômage pour le deuxième
trimestre 2019, le gouvernement et ses partisans se sont accordé un satisfecit
appuyé.
L’institut de
Montrouge a annoncé le 14 août un taux de chômage moyen de 8,5 % entre avril et
juin, soit 0,4 point de moins qu’il y a un an pour le même trimestre de 2018.
En France
métropolitaine, le taux atteint 8,2 %, soit 0,2 point de moins qu’au premier
trimestre et 66 000 chômeurs de moins."
A quoi sert
encore le taux de chômage?,
Le gouvernement s’est accordé un vibrant satisfecit
après les annonces de la
baisse du taux de chômage.
Pourtant, ce taux semble être
un instrument de plus
en plus contestable
pour mesurer la réalité économique et sociale.
21 AOÛT 2019 - Mediapart - PAR ROMARIC GODIN
https://www.mediapart.fr/journal/france/210819/
quoi-sert-encore-le-taux-de-chomage
"Le taux de
chômage est en recul de 0,3 point à 8,8 % de la population active en France
entière (hors Mayotte) au quatrième trimestre 2018, son plus bas niveau depuis
2009, selon des chiffres provisoires de l’Insee publiés jeudi 14 février.
En France métropolitaine, ce taux, mesuré par l’Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), s’établit
à 8,5 %, ce qui représente 2,47 millions de chômeurs et 90 000 chômeurs de moins
sur un trimestre."
Le taux de
chômage en recul
à 8,8 % au quatrième trimestre
En recul de 0,3 point, le taux de chômage atteint son plus bas niveau depuis
2009, selon l’Insee jeudi."
"Le taux de
chômage a reculé au quatrième trimestre en France métropolitaine pour atteindre
8,6% de la population active. Du jamais vu depuis 2009. Mais l’effet de la crise
est loin d’être effacé, et les pressions à la baisse sur les salaires sont
palpables.
C’est une bonne nouvelle. Le dernier trimestre 2017 a marqué une embellie
inédite pour l’emploi. Selon les données publiées jeudi 15 février par l’Insee,
le taux de chômage a dégringolé de 0,7 point en trois mois, passant de 9,3 % à
8,6 % de la population active en France métropolitaine. Sur l’ensemble du
territoire français, hors Mayotte, le taux de chômage a reculé d’autant, passant
de 9,6 % à 8,9 %. Le nombre de chômeurs déclarés selon ce comptage recule de 205
000, à 2,5 millions de personnes. Ce taux de chômage au sens du BIT est le plus
faible depuis début 2009 en France métropolitaine. Au troisième trimestre, comme
Mediapart l’avait expliqué, la baisse du chômage était encore très lente. Mais
la croissance a fini par créer suffisamment d’emplois pour faire baisser le
chômage à un niveau inférieur à celui qu’il avait atteint en 2011 (8,7 %), et
qui était le fruit de la reprise qui avait suivi la crise financière de
2008-2009."
"Il ne pouvait
en espérer tant. Pour François Hollande, qui a conditionné sa candidature à
l’élection présidentielle de 2017 à l’inversion de la courbe du chômage, ces
chiffres sont providentiels. Lui qui doit faire face aux conséquences
désastreuses de « Un président ne devrait pas dire ça… » (Stock), un livre de
confessions publié par les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme,
a enfin une bonne nouvelle à annoncer : les chiffres du chômage ont baissé en
septembre. Et de façon significative.
Au neuvième mois de l’année, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune
activité et tenus de rechercher un travail (la catégorie A, la plus scrutée par
les observateurs) inscrits à Pôle emploi a diminué de 66 300 en France
métropolitaine, par rapport au mois d’août. S’établissant à 3,49 millions de
personnes. Soit un recul de 1,9 % sur trente jours. Il s’agit là, en
pourcentage, de la plus forte baisse enregistrée depuis novembre 2000.
De quoi largement compenser les 50 000 chômeurs supplémentaires inscrits à Pôle
emploi au mois d’août. Ce chiffre affolant, principalement dû aux soubresauts
traversés par le secteur du tourisme, avait laissé les observateurs perplexes
quant à la capacité du gouvernement de François Hollande à faire vraiment
baisser le chômage.
« C’est la
tendance qui compte »
Tout à sa joie, le président a même, une fois n’est pas coutume, commenté les
statistiques publiées mardi par Pôle emploi et le ministère du travail sur sa
page officielle Facebook : « Au-delà des chiffres qui peuvent varier de mois en
mois, l’essentiel, c’est que des femmes et des hommes aient pu retrouver un
travail et une stabilité (…). Ce sont ces choix qui expliquent les chiffres
d’aujourd’hui. Mais je l’ai toujours rappelé, c’est la tendance qui compte. »
« Nous avons toujours souligné la très forte variabilité des chiffres mensuels
et la nécessité de se concentrer plus rigoureusement sur les évolutions de moyen
et long termes, a, pour sa part, réagi Myriam El Khomri, la ministre du travail,
dans un communiqué. Nous nous réjouissons naturellement que ces dernières
données viennent consolider une tendance de fond favorable. »
Ancien ministre du travail et fidèle du président, François Rebsamen a, lui
aussi, participé au concert de réjouissances au micro de RTL et sur le réseau
social Twitter mardi soir. « François Hollande pourra, s’il le souhaite,
participer à l’élection présidentielle. Son engagement est tenu », a-t-il
indiqué.
L’opposition a beau marteler qu’il « n’y a aucune durabilité », qu’« aux hausses
massives se succèdent des baisses étranges », selon Eric Woerth, le secrétaire
général du parti Les Républicains (LR), les bons résultats sont bel et bien là.
Car sur les trois derniers mois, période de statistique la plus significative
selon les économistes, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A a, lui
aussi, baissé. Reculant de 35 200 personnes par rapport au trimestre précédant.
Il s’agit certes là d’une baisse de 1 % seulement, mais d’une baisse quand même.
Mieux, le chômage recule pour le troisième trimestre consécutif, une première
depuis 2008."
"Le mois
d’août, période estivale propice aux défauts d’actualisation, réserve souvent
des surprises sur le front des chiffres de Pôle emploi. Celle de cette année ne
devrait pas faire plaisir au gouvernement. Lui qui tablait sur une baisse
sensible du nombre de demandeurs d’emplois d’ici à la fin de l’année doit faire
face, ce mois-ci, à une hausse importante.
Au mois d’août, le nombre de chômeurs inscrits à pôle emploi en catégorie A
augmente donc de 50 200 en France métropolitaine. Cela représente une hausse de
1,4 % par rapport au mois dernier, de quoi largement compenser la baisse
spectaculaire de 19 000 personnes inscrites en catégorie A en juillet.
En août, 3,5 millions de personnes étaient donc inscrites dans les registres de
l’institution. En tout, c’est-à-dire en comptant les travailleurs à activité
réduite, ou encore les chômeurs en formation, le nombre de demandeurs d’emplois
en France métropolitaine s’établit à 6,2 millions de personnes pour le mois
d’août.
Selon le ministère du travail, ce mauvais résultat s’explique d’abord par un «
trou d’air conjoncturel » qu’a connu l’économie française au mois d’août, lequel
est principalement dû aux « difficultés rencontrées dans certains secteurs
d’activité particulièrement affectés par les attentats de juillet (tourisme,
hôtellerie-restauration, commerce de loisir, notamment) ».Le mois d’août,
période estivale propice aux défauts d’actualisation, réserve souvent des
surprises sur le front des chiffres de Pôle emploi. Celle de cette année ne
devrait pas faire plaisir au gouvernement. Lui qui tablait sur une baisse
sensible du nombre de demandeurs d’emplois d’ici à la fin de l’année doit faire
face, ce mois-ci, à une hausse importante.
Au mois d’août, le nombre de chômeurs inscrits à pôle emploi en catégorie A
augmente donc de 50 200 en France métropolitaine. Cela représente une hausse de
1,4 % par rapport au mois dernier, de quoi largement compenser la baisse
spectaculaire de 19 000 personnes inscrites en catégorie A en juillet.
En août, 3,5 millions de personnes étaient donc inscrites dans les registres de
l’institution. En tout, c’est-à-dire en comptant les travailleurs à activité
réduite, ou encore les chômeurs en formation, le nombre de demandeurs d’emplois
en France métropolitaine s’établit à 6,2 millions de personnes pour le mois
d’août.
Selon le ministère du travail, ce mauvais résultat s’explique d’abord par un «
trou d’air conjoncturel » qu’a connu l’économie française au mois d’août, lequel
est principalement dû aux « difficultés rencontrées dans certains secteurs
d’activité particulièrement affectés par les attentats de juillet (tourisme,
hôtellerie-restauration, commerce de loisir, notamment) »."
"Il y avait, à
la fin de mars [ mars 2016 ], 5,45 millions de
demandeurs d’emploi sans activité et à temps partiel (catégories A, B et C) en France métropolitaine selon le Pôle emploi, contre 4,36 millions en mai 2012."
"Pôle Emploi a
enregistré 60 000 demandeurs d'emploi en moins le mois dernier [ mars 2016 ]. Toutefois, l'activité réduite
(catégories B et C) a augmenté de presque autant."
"En mars
[ 2016 ], le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune
activité (catégorie A) a baissé de 60 000 personnes en métropole, pour s’établir
à 3,531 millions, selon les statistiques publiées, mardi 26 avril, par le
ministère du travail et par Pôle emploi. Un tel reflux ne s’était jamais produit
depuis le début du quinquennat de François Hollande. Plus loin, même : il faut
remonter à septembre 2000 pour retrouver une diminution aussi marquée en valeur
absolue – et à avril 2006, si l’on raisonne en pourcentage, d’après la Dares (la
direction chargée des études au ministère de l’emploi).
Ce constat
doit toutefois être tempéré par le fait que le nombre de demandeurs d’emploi
ayant exercé une activité réduite, le mois dernier, s’est parallèlement accru :
de 2 % pour les personnes ayant effectué moins de 78 heures (catégorie B) et de
3,2 % pour celles qui ont travaillé plus de 78 heures (catégorie C). Au total,
les inscrits à Pôle emploi, dans les catégories A, B, C, sont légèrement moins
nombreux à la fin mars qu’à la fin février (-0,2 %, soit 8 700 personnes en
moins).
De nombreux
indicateurs orientés à la baisse
Ces évolutions divergentes (entre la catégorie A et les catégories B et C)
peuvent laisser supposer que des demandeurs d’emploi ont été comptabilisés dans
une case différente, entre février et mars. Comme si une bascule s’était opérée
de la catégorie A vers les catégories B et C. Le mouvement inverse (des
catégories B et C vers la A) s’était, du reste, déjà produit, dans des
proportions significatives, au début de l’année.
Il n’en demeure pas moins que de nombreux indicateurs sont orientés à la baisse.
Ainsi, le nombre de chômeurs de moins de 25 ans sans aucune activité recule de
1,7 % en mars dans l’Hexagone (-6,4 % en un an). Même chose pour les autres
tranches d’âge, en particulier pour les seniors de plus de 50 ans (-1 %), mais
ceux-ci restent plus nombreux aujourd’hui qu’il y a un an (de 6,5 %). Autre
statistique frappante : le coup d’arrêt au chômage de longue durée. Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi depuis au moins un an est resté stable, en
mars (dans les catégories A, B et C) et a même très légèrement reflué si l’on
tient compte des outre-mers (-0,1 %).
"Il y a eu 300 000 chômeurs de plus, toutes catégories confondues, entre
décembre 2014 et décembre 2015, dont plus de 90 000 chômeurs de catégorie A
(+2,6 %). Si pour le gouvernement, le rituel des chiffres du chômage est un
chemin de croix, c’est toute la société française qui se fragilise un peu plus à
chaque annonce. Le chômage de masse, catastrophe sociale, s’enracine
durablement, sans que personne, au sein de l’exécutif, ne semble être en mesure
de proposer un remède efficace."
"L’année 2015
s’est achevée par un nouveau rebond du chômage. Selon les statistiques publiées,
mercredi 27 janvier, par le ministère du travail, le nombre de demandeurs
d’emplois sans aucune activité (catégorie A) en métropole s’est accru de 15 800
en décembre (+ 0,4 % en un mois), effaçant la diminution observée en novembre (–
15 000). Le bilan de l’année écoulée est toutefois moins mauvais que celui de
2014 : 90 000 chômeurs de plus en douze mois dans l’Hexagone (contre + 189 000
l’année précédente). Autrement dit, le chômage a poursuivi sa progression en
2015, mais à un rythme moins soutenu qu’en 2014 (+ 2,6 % contre + 5,7 %).
Si l’on tient compte des demandeurs d’emplois ayant exercé une activité
réduite (catégories B et C), la hausse est un tout petit peu plus vive (+ 0,6 %
par rapport à novembre 2015) avec un nombre total d’inscrits à Pôle emploi qui
s’élève à près de 5,476 millions en métropole (+ 5 % en un an) et à près de 5,78
millions en englobant les outre-mer (+ 4,8 % en un an).
Toutes les
tranches d’âge ont été touchées en décembre par cette dégradation de la
situation. Ainsi, les moins de 25 ans inscrits à Pôle emploi (dans la catégorie
A en métropole) voient leurs effectifs repartir légèrement à la hausse (+ 0,7
%). Mais sur un an, il y a un mouvement de recul notable (– 4 %). Pour la
ministre du travail, Myriam El Khomri, c’est le signe que « l’attention marquée
du gouvernement pour les jeunes a donné des résultats probants », affirme-t-elle
dans un communiqué diffusé mercredi, en faisant allusion aux dispositifs
d’emplois aidés qui ont été largement développés depuis le début du quinquennat
de François Hollande. Quant aux seniors désireux de trouver du travail, leurs
effectifs se sont étoffés sans discontinuer en 2015 : on en dénombre aujourd’hui
près de 892 000, soit quasiment 70 000 de plus en un an (+ 8,4 %).
Record de
chômeurs longue durée
Plusieurs indicateurs montrent que le problème s’enkyste dans certaines franges
de la population déclarée à Pôle emploi. En métropole, le nombre de chômeurs
de longue durée, c’est-à-dire à la recherche d’un poste depuis au moins un an
(dans les catégories A, B et C) s’est accru de 0,8 % en un mois et de 9,5 % en
un an pour atteindre un niveau record : 2,466 millions, soit 45 % des inscrits.
Quant à l’ancienneté moyenne au chômage, elle s’est stabilisée entre novembre et
décembre, à 570 jours. Mais l’évolution sur 2015 est nettement à la hausse : 31
jours en plus.
La situation devrait s’améliorer dans les mois à venir, selon les dernières
prévisions de l’Insee rendues publiques à la mi-décembre 2015. Le taux de
chômage refluerait à 10,4 % à la fin du premier semestre, contre 10,6 % au
dernier trimestre 2015. En métropole, il redescendrait à 10 %, retrouvant ainsi
son niveau du deuxième trimestre 2015."
"Les chiffres du chômage montrent 66 300 demandeurs d'emploi en moins inscrits
en catégorie A pour le mois de septembre. C'est une lente décrue depuis le début
de l'année. Mais avec les catégories A,B et C, il y a toujours 5,4 millions de
chômeurs.
Les chiffres du chômage ressemblent de plus en plus à des montagnes russes.
Alors que le chômage a connu un bond de 50 200 personnes à la fin de l’été pour
la catégorie A, il redescend de 66 300 demandeurs d’emploi en septembre, soit
une baisse de 1,9 %. Selon l'AFP, il s'agit de la plus forte baisse mensuelle
depuis 1996, année où les statistiques ont commencé à être collectées sous ce
format. De quoi faire avaler leur chapeau aux chroniqueurs du déclin de François
Hollande ? La ministre du travail, en charge de commenter mensuellement les
chiffres, ne boude en tout cas pas son plaisir : « Il s’agit du 3e trimestre
consécutif de baisse, ce qui ne s’était pas observé depuis début 2008 »,
rappelle Myriam El Khomri. Entre septembre 2015 et septembre 2016, il y a
effectivement eu 59 000 demandeurs d’emploi en catégorie A en moins."
"Fin octobre
(2015), le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a
atteint près de 3,59 millions en métropole, soit une progression de 42 000 en un
mois, selon les statistiques publiées, jeudi 26 novembre, par Pôle emploi et par
le ministère du travail. C’est le troisième plus mauvais chiffre depuis le début
du quinquennat de François Hollande, après celui de septembre 2013 (+50 600) et
de janvier 2013 (+47 900). Sur l’ensemble du territoire (outre-mer compris), il
y a désormais près de 3,851 millions de chômeurs – en augmentation de 3,5 % sur
un an (+3,7 % si l’on raisonne uniquement sur l’Hexagone). Ces données douchent
les fragiles espoirs qu’avait suscités la baisse marquée du nombre d’inscrits à
Pôle emploi, en septembre (-23 800 dans la catégorie A).
Selon le
ministère du travail, cette tendance tient « en partie » au fait que des
demandeurs d’emploi, qui exerçaient jusqu’alors une activité réduite (catégories
B et C), ont cessé de travailler et se sont donc reportés vers la catégorie A.
Les personnes inscrites à Pôle emploi, avec une activité réduite « longue »
(plus de 78 heures par mois) ou « courte » (moins de 78 heures par mois) ont vu
leur nombre baisser de 1,49 % en un mois, en métropole. Un mouvement de vases
communicants semble donc s’être produit, « au profit » de la catégorie des
chômeurs stricto sensu. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi (sans ou
avec une activité) s’élève à près de 5,436 millions dans l’Hexagone (5,740
millions si l’on tient compte des outre-mer). Un nouveau record.
"Mais le
marché du travail reste loin de la situation qui régnait avant la crise
provoquée
par l’effondrement de Lehman Brothers : fin 2007, il y avait « seulement » 1,9
million de demandeurs d’emplois en catégorie 1 (sans activité ou ayant une
activité de plus de 78 heures)..."
" Malgré un
début de reprise, le chômage a bondi en avril, avec 26 200 demandeurs d’emploi
supplémentaires en métropole. Selon les chiffres rendus publics, lundi 1er juin,
par le ministère du travail et Pôle emploi, la France compte désormais 3,54
millions de chômeurs sans aucune activité (catégorie A). Un nouveau record. Si
l’on tient compte des chômeurs ayant exercé une activité réduite (catégories B
et C), l’augmentation d’avril est d’une ampleur inédite depuis deux ans (+ 54
100). Au total, ce sont 5,34 millions de personnes – 5,64 millions avec les
outre-mer – qui cherchent du travail dans le pays, soit une hausse de 7,1 % en
un an. Du jamais-vu.
Indicateurs particulièrement inquiétants, le chômage de longue durée et celui
des jeunes et des seniors, dont les hausses se poursuivent, malgré les
dispositifs mis en place par l’exécutif depuis trois ans (emplois d’avenir,
contrats de génération, etc.). En métropole, le nombre d’inscrits à Pôle emploi
depuis au moins un an, relevant des catégories A, B et C, s’accroît de 1,1 %
comparé au mois de mars (+ 10,2 % en un an). Idem pour les moins de 25 ans (+
1,1 % en un mois et + 4,6 % en un an) et pour les plus de 50 ans (+ 1,1 % et +
9,8 %).
Tous les motifs d’entrée à Pôle emploi sont orientés à la hausse, qu’il s’agisse
des licenciements économiques (+ 14,5 %), des fins de missions d’intérim (+ 2,9
%) ou de CDD (+1 %)."
"nouveau record en mars après 40
ans de chômage de masse
(...)
Depuis
1975, date à laquelle le taux d'inactivité ne dépassait pas le seuil du chômage
structurel (3%), le taux de chômage en France a été multiplié par plus de trois.
Un phénomène inédit après la prospérité des Trente glorieuses et qui jouera un
rôle non-négligeable dans l'élection de François Mitterrand en 1981.
Depuis
1982, le chômage n'est jamais redescendu sous la barre de 7% de la population
active, précipitant la "pause" de l'expérience socialiste à partir de 1983.
C'est en
1993 que le chômage dépasse pour la première fois la barre des 10%.
La même
année, la majorité socialiste enregistre la pire défaite de son histoire
et se
retrouve laminée à l'Assemblée nationale."
(... ) le taux
de chômage des moins de 25 ans était, en février 2016, de 24,6 % en France,
alors que la moyenne est de 19,4 % dans l’Union européenne, selon Eurostat. Cet
écart de cinq points est bien plus important que pour le taux de chômage, où la
France est se situe à 1,3 point au-dessus de la moyenne européenne."
"Au coeur de
l’Assurance chômage, l’Unédic prescrit les règles d’indemnisation
du chômage
décidées par les partenaires sociaux, contrôle leur mise en oeuvre,
produit les
études et les prévisions nécessaires pour alimenter la réflexion commune
et
continuer de faire évoluer le système d’Assurance chômage. L’Unédic en assure
également le financement dans les meilleures conditions possibles. Elle agit en
toute transparence et selon les règles de l’accord sur le paritarisme de
gestion."
"Selon la
définition donnée par l'Institut national de la statistique et des études
économiques (Insee), un chômeur est considéré « de longue durée » dès lors qu'il
est sans emploi (ou en activité réduite, moins de 78 heures de travail par mois)
depuis plus d'un an.
On distingue également les chômeurs « de très longue durée », inscrits à Pôle
emploi depuis au moins deux ans.
Selon les
derniers chiffres de Pôle emploi, les chômeurs longue durée constituaient, en
décembre 2014, 43,2 % de l'ensemble des demandeurs d'emploi, une part en
constante augmentation depuis plus de cinq ans. Cela représentait 2,25 millions
de demandeurs d'emploi (en catégorie A, B ou C) sur un total de 5,2 millions.
Fin 2013, on comptait 1,46 millions de chômeurs « durablement éloignés de
l'emploi », à savoir qu'ils n'avaient eu aucun emploi au cours des douze
derniers mois (catégorie A)."