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France
Régime de Vichy, Collaboration, Antisemitism, Holocaust
Vichy > La milice française
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Joseph Darnand 1897-1945
Portrait de Joseph Darnand, chef de la milice française. Son épinglette affiche un gamma stylisé, emblème de l'organisation. Date: circa 1943-1944 Source: Author Anonymous (Keystone-France) https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Joseph_Darnand_c1940.jpg
Joseph Darnand, né le 19 mars 1897 à Coligny (Ain) et mort fusillé le 10 octobre 1945 au fort de Châtillon, à Fontenay-aux-Roses (Seine, actuel département des Hauts-de-Seine), est un militaire et homme politique français.
Il est, sous l'Occupation, une figure majeure de la collaboration française.
Ancien combattant, héros de la Grande Guerre et de la campagne de France de 1940, militant d'extrême droite dans l'entre-deux-guerres, il choisit la voie de la collaboration totale avec l'occupant nazi en s'engageant dans les Waffen-SS le 8 août 1943.
Il reste pour l'histoire le secrétaire général et véritable chef opérationnel de la Milice française, organisation paramilitaire de type fasciste, supplétive de la Gestapo, chargée de la traque des résistants, des Juifs, des francs-maçon et des réfractaires au STO, créée par Pierre Laval, en accord avec Pétain, par la loi du 30 janvier 1943.
Après avoir été nommé, à la demande des autorités allemandes, secrétaire général au maintien de l’ordre dans le gouvernement de Vichy le 1er janvier 1944, il devient secrétaire d’État à l’Intérieur le 14 juin 1944.
Les exactions et les crimes commis par les miliciens sous ses ordres, principalement au sud de la ligne de démarcation, valent à Darnand d'être considéré comme l'une des personnalités les plus jusqu'au-boutistes de la collaboration.
Il est jugé, condamné à la peine de mort et fusillé après la Libération.
Wikipedia - 11 August 2023 https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Darnand
https://fr.wikipedia.org/wiki/
Execution Of French Traitors
The 2nd of 6 members of the Nazi collaborationist Milice (Vichy police) being tied to a post by a guard moments before being shot to death by a Maquis firing squad, in front of brick factory where 23 patriots were executed by the Germans in July.
Location: Grenoble, France
Date taken: September 02, 1944
Photograph: Carl Mydans
Life Images
Summer 1944. Frankreich. Bewachung von festgenommenen Widerstandskämpfer durch französischen Milizionär mit Pistole; KBZ OB West 1944 Sommer
http://en.wikipedia.org/wiki/File:Bundesarchiv_Bild_101I-720-0318-36,
Primary source Bundesarchiv Bild 101I-720-0318-36 Propagandakompanien der Wehrmacht - Heer und Luftwaffe
http://www.bild.bundesarchiv.de/archives/barchpic/search/
La Milice française, généralement simplement appelée la Milice, était une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le régime de Vichy, en réponse à une exigence formulée par Adolf Hitler à Pierre Laval le 19 décembre 1942 (le Führer étant inquiet des progrès de la Résistance qu’il considérait comme terroriste).
Supplétifs de la Gestapo et des autres forces allemandes, les miliciens participèrent à la traque des Juifs, des réfractaires au STO et de tous les autres « déviants » dans la France occupée.
La Milice était ainsi à la fois une police politique et une force de maintien de l’ordre.
Le chef officiel de la Milice était Pierre Laval, chef du gouvernement, mais le véritable responsable de ses opérations était son secrétaire général, Joseph Darnand, officier Waffen-SS ayant fondé en 1941 le Service d'ordre légionnaire (SOL), précurseur de la Milice française.
Wikipedia - 11 August 2023
https://fr.wikipedia.org/wiki/
http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/country_profiles/
https://www.theguardian.com/books/2006/apr/22/
https://blogs.mediapart.fr/merome-jardin/blog/200418/
http://www.guardian.co.uk/world/2004/jun/03/france.secondworldwar
https://www.lexpress.fr/actualite/politique/maurice-papon-est-mort
https://www.generation-nt.com/ina-papon-actualite-22225.html
https://www.ina.fr/video/CAB01003911/
https://www.ina.fr/video/I05007938/
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/
https://www.ina.fr/video/I05007938/
https://www.ina.fr/video/I00017021/
https://www.ina.fr/video/I00000105/
André Tisserand 1919-1997
un des membres les plus actifs et les plus zélés de la milice de sa ville natale, chef-lieu de la Haute-Vienne, à seulement 22 kilomètres du petit village d’Oradour-sur-Glane où la population locale (hommes, femmes, enfants et vieillards) fut massacrée par une division SS le 10 juin 1944.
André Tisserand a été aux côtés des nazis jusqu‘au bout de la guerre, il fut le fondateur des Corps Francs, mouvement paramilitaire qui a aidé la Gestapo dans toutes ses exactions.
https://blogs.mediapart.fr/jean-louis-legalery/blog/210916/
https://blogs.mediapart.fr/jean-louis-legalery/blog/210916/
https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/1968/
François Sidos 1891-1946
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est chargé de mission du régime de Vichy, devenu sous l'Occupation un haut responsable de la Milice française mouvement créé en janvier 1943, prenant la suite du SOL, pour soutenir la politique de Révolution nationale du régime de Vichy.
Elle fut dotée d'armes un an plus tard, son unité militaire, la Franc Garde, prenant part aux opérations contre les maquisards, en coordination avec les forces allemandes.
Après la Libération, il est jugé en janvier 1946 avec son épouse et deux de ses fils, Pierre et Jacques, par la Cour de justice de la Charente-Maritime.
Condamné à mort, il est exécuté à La Rochelle le 28 mars 1946.
Les deux fils de Sidos, miliciens, sont condamnés à dix ans de prison et cinq ans de travaux forcés.
Sa femme est condamnée à la dégradation nationale.
Ses fils Jacques, François et Pierre Sidos fondent le mouvement Jeune Nation.
Avec Jean Malardier et Dominique Venner, son fils François Sidos, engagé volontaire à 16 ans en 1939, ancien des FNFL, fut recherché par la police française en 1960 en tant que dirigeant d'un groupe (Jeune Nation) favorable à l’Algérie française.
https://fr.wikipedia.org/wiki/
https://fr.wikipedia.org/wiki/
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/09/05/
Jean Zay 1904-1944
Jean Zay, né le 6 août 19041 à Orléans et mort assassiné par la Milice le 20 juin 1944 à Molles (Allier), est un avocat et homme politique français. Il est sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil, ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts, député et conseiller général du Loiret.
(...)
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean Zay démissionne le 2 septembre 1939 pour rejoindre l'armée française et suivre le sort de sa classe d'âge.
Son courage et son dévouement au sein de la IVe armée sont attestés par ses chefs militaires : « volontaire pour les missions les plus périlleuses et les plus délicates ».
Sous-lieutenant rattaché à l'état-major de la IVe armée, il séjourne en Lorraine pendant la « drôle de guerre » de 1939-1940.
En juin 1940, avec l'autorisation de ses supérieurs, il rejoint Bordeaux pour participer, le 19 juin 1940, à la dernière session du Parlement qui s'y est replié avec le gouvernement et qui débat de la question d'un abandon de la métropole aux troupes allemandes et d'un transfert du gouvernement français en Afrique du Nord.
Aucune décision n'est prise, mais, le 21 juin 1940 en fin d'après-midi, Camille Chautemps, vice-président du Conseil, les présidents des deux chambres, Jean Zay et Pierre Mendès France, ainsi que vingt-cinq autres parlementaires embarquent au Verdon à bord du Massilia.
Arrivés à Casablanca, au Maroc, le 24 juin 1940, en raison d'une grève de l'équipage puis de l'attente d'une demande d'asile au gouvernement britannique, les passagers du Massilia sont d'abord consignés par le résident général Charles Noguès dans un grand hôtel, puis quatre d'entre eux, dont Jean Zay, sont arrêtés, le 15 août 1940, pour désertion devant l'ennemi.
Renvoyé en métropole, Jean Zay est interné, le 20 août 1940, à la prison militaire de Clermont-Ferrand.
Pendant des mois, Jean Zay devient « la cible notoire de la campagne antisémite » et une violente campagne de presse orchestrée par Philippe Henriot, ministre de l'Information du gouvernement de Vichy, réclame la condamnation à mort du « juif, Jean Zay » comme juif, franc-maçon, anti-munichois, anti-hitlérien et ministre du Front populaire.
À cette occasion, on ressort son poème de jeunesse, Le Drapeau, volé préalablement et monnayé par des militants d'extrême-droite, qui le présentent comme une preuve d'antipatriotisme.
Le 4 octobre 1940, le tribunal militaire permanent de la 13e division militaire, siégeant à Clermont-Ferrand, le condamne en tant qu'officier pour désertion en présence de l'ennemi à la déportation à vie et à la dégradation militaire, contre six ans de prison pour Pierre Mendès France, huit ans de prison avec sursis pour Pierre Viénot et un non-lieu pour Alex Wiltzer.
Pour Olivier Loubes, « bouc émissaire idéal », Jean Zay a été condamné « à une peine qui vise à rappeler celle d'Alfred Dreyfus ».
Transféré, le 4 décembre 1940, au fort Saint-Nicolas à Marseille pour être déporté, sa peine de déportation dans un bagne est muée par le régime de Vichy en simple internement en métropole et le 7 janvier 1941, il est incarcéré au quartier spécial de la maison d'arrêt de Riom.
Durant sa captivité, Jean Zay, qui a pour compagnon de cellule le rabbin Édouard Gourévitch, peut continuer à recevoir régulièrement sa femme, Madeleine Dreux Zay, ainsi que ses deux filles, l'aînée, Catherine Martin-Zay, et la cadette, Hélène Mouchard-Zay, née en 1940 après l'arrestation de son père.
On lui permet d'écrire et de communiquer avec ses amis.
Il ne cherche pas à s'évader comme la force de la résistance intérieure française dans la région l'aurait sans doute permis.
Il continue à travailler, préparant les réformes qu'il pense pouvoir mettre en œuvre après la Libération.
Le 20 juin 1944, trois miliciens viennent le chercher à la prison de Riom.
Il s'agit d'Henri Millou, responsable de la sécurité de la Milice à Vichy, Charles Develle et Pierre Cordier.
Les trois miliciens présentent un ordre de transfert pour la prison centrale de Melun signé par le directeur de l'administration pénitentiaire, Baillet, également milicien.
Ce document contient aussi des instructions de Raymond Clémoz, alors chef de cabinet de Joseph Darnand à Vichy.
Les trois miliciens lui laissent entendre qu'ils sont des résistants déguisés qui ont pour mission de lui faire rejoindre le maquis, l'assassinent dans un bois, près d'une carrière, au lieu-dit Les Malavaux dans la faille du Puits du diable à Molles dans l'Allier.
Jean Zay est abattu par Charles Develle.
Puis, afin qu'il ne soit pas identifié, les tueurs le déshabillent, lui ôtent son alliance, jettent sa dépouille dans la crevasse du Puits-du-Diable et y lancent quelques grenades pour cacher le corps par des éboulis.
Le 22 septembre 1946, son corps et ceux de deux autres personnes sont retrouvés, enfouis sous un tas de pierres, par des chasseurs de Molles et de Cusset et enterrés sur ordre de la municipalité de Cusset dans une même fosse du cimetière communal.
Faisant le rapprochement entre le cadavre et la disparition de Jean Zay, les enquêteurs retrouvent l'identité du milicien qui a signé le registre de levée d'écrou, Charles Develle, et l'interpellent à Naples, en Italie, où il s'est réfugié.
Exhumés, fin 1947, les restes de Jean Zay sont identifiés grâce à sa fiche dentaire et aux mensurations données par son tailleur.
Jugé en février 1953, Develle est condamné aux travaux forcés à perpétuité par le tribunal militaire de Lyon puis libéré deux ans plus tard.
Jean Zay est inhumé au grand cimetière d'Orléans, du 15 mai 194823 à 2015, année de son transfert au Panthéon.
Le 5 juillet 1945, la cour d'appel de Riom réexamine les faits reprochés au sous-lieutenant Jean Zay, constate qu’à aucun moment il ne s’est soustrait à l’autorité militaire et que « les poursuites intentées contre le sous-lieutenant Jean Zay ne peuvent s’expliquer que par le désir qu’a eu le gouvernement d’atteindre un parlementaire dont les opinions politiques lui étaient opposées et qu’il importait de discréditer en raison de la haute autorité attachée à sa personnalité ».
Elle annule donc le jugement du 4 octobre 1940 et Jean Zay est pleinement réhabilité à titre posthume. - Wikipedia, 5 October 2023 https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Zay
https://fr.wikipedia.org/wiki/
https://blogs.mediapart.fr/robert-duguet/blog/041023/
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